La société Meta (anciennement Facebook) a réagi à ces informations en déclarant que ses ambitions en matière de systèmes d’exploitation se poursuivront comme prévu.
Meta Platforms Inc. a réfuté les allégations selon lesquelles elle envisage de cesser le développement de son système d’exploitation pour les appareils de réalité virtuelle et augmentée (VR/AR), a rapporté Bloomberg ce jeudi.
Selon le média The Information, deux sources familières avec la question ont déclaré que la société basée à Menlo Park avait « arrêté le développement d’un nouveau système d’exploitation logiciel [XROS] » pour ses appareils de réalité virtuelle et augmentée tels que le Quest 2 et le futur casque de réalité mixte Cambria et les lunettes intelligentes Nazare AR.
Le rapport indique également que la mise au placard du projet a entraîné un « revers majeur pour la tentative de l’entreprise de posséder le logiciel sous-jacent » derrière ses dispositifs d’affichage à tête Oculus (HMD).
L’information a également indiqué que le géant américain de la technologie visait à créer une version open-source d’Android pour ses casques VR afin de réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de logiciels tiers tels qu’Apple et Google.
Un porte-parole de Meta, cité par Bloomberg, a répondu à cette information « L’équipe continue de progresser et nous continuons d’investir dans la construction de futures plates-formes informatiques, telles que les lunettes AR et les dispositifs portables, afin de concrétiser notre vision du métavers ».
Cette nouvelle intervient après que la société n’a pas atteint ses objectifs de bénéfices pour les troisième et quatrième trimestres en raison de la modification par Apple des règles sur la manière dont les applications de médias sociaux telles que Facebook et Instagram pouvaient collecter les données des utilisateurs d’iOS, écrit Bloomberg.
La lutte permanente de Meta contre les critiques
Cette nouvelle intervient alors que Mark Zuckerberg, fondateur et directeur général de Meta, fait l’objet d’une pression énorme de la part de multiples sources au cours des derniers mois, dans le cadre de son projet de faire de Meta Platforms une entreprise métavers pleinement opérationnelle.
En août, il a annoncé que Facebook allait devenir une « entreprise métavers » dans une interview choc, ce qui a déclenché une vaste course à l’espace virtuel entre les entreprises technologiques.
M. Zuckerberg a ensuite révélé, lors de l’événement Connect 2021 en octobre de l’année dernière, que Facebook avait changé de nom pour devenir Meta afin de mieux refléter les ambitions de l’entreprise en matière de développement d’outils et de technologies métavers et d’engagement social accru.
L’entreprise a été confrontée à des réactions négatives, notamment après la publication par Frances Haugen, ancienne ingénieure informatique de Facebook, d’une série de documents alléguant que Meta n’a pas réussi à empêcher les contenus préjudiciables d’affecter les jeunes internautes à la suite du décès d’une femme.
Des membres des gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni n’ont cessé de mettre sur la sellette l’entreprise, ce dernier déclarant qu’il imposerait des sanctions sévères et emprisonnerait les principaux dirigeants de toute entreprise ne protégeant pas ses utilisateurs contre les contenus préjudiciables ou abusifs.
M. Zuckerberg a vivement démenti, à plusieurs reprises, les accusations selon lesquelles Meta ne protège pas ses utilisateurs, déclarant que ces allégations constituaient un « effort coordonné » pour nuire à la réputation de Meta et « donner une fausse image » de l’entreprise.
